Terme encore inconnu il y a peu chez nous, nous entendons peu à peu parler de plus en plus du flexitarisme (appelé parfois semi-végétarisme). Mouvement récemment arrivé en France, le flexitarisme vise à améliorer notre manière de nous alimenter. Voyons à quoi cela correspond dans la pratique, et pourquoi il semble attractif, à différents égards.

Définition du flexitarisme (aussi appelé régime flexitarien)

Le flexitarisme correspond à une façon de se nourrir se rapprochant du végétarisme (pris au sens global, sans rentrer dans ses différentes formes). La définition de ce terme reste disparate selon ses utilisateurs. Mais entendez par là le fait de se nourrir sur une base d’alimentation végétarienne (légumes, fruits, céréales, produits laitiers, …), agrémentée d’un peu de viande occasionnellement.

On retrouve ici un mélange entre flexibilité et végétarisme, le mouvement incluant une consommation de viande au libre arbitre des consommateurs. On pourra alors manger de la viande une fois par mois, comme une fois par semaine.

Cette tendance à suivre un régime flexitarien suit deux courants principaux : limiter les apports de viande, et respecter l’environnement. En effet, la viande n’est pas le type d’aliment que l’on peut le plus conseiller pour notre santé, surtout la viande rouge. En parallèle, sa production est souvent mise en cause dans des problématiques de respect de l’environnement (forte consommation d’eau, de céréales, émission de gaz à effet de serre, …).

On retrouve également chez certains flexitariens l’idée de limiter la consommation de produits industriels. L’idée étant de consommer moins gras, moins salé et moins sucré.

Le flexitarien peut donc choisir de l’être dans un souci de mieux s’alimenter, ou celui de respecter la planète. Voire les deux, évidemment.

Bienfaits du flexitarisme

S’approchant d’une nourriture végétarienne, le flexitarisme en retrouve naturellement des bienfaits. Voici ce qu’on peut en retenir :

  • Se nourrir sur une base importante de légumineuses, légumes, fruits et céréales permet de maximiser l’apport en protéines végétales et fibres. On retrouve alors les conséquences d’une nourriture saine, en limitant les risques : de maladies cardio-vasculaires (souvent associés à une alimentation trop grasse), de diabète, d’hypertension…Et on augmente la consommation de fibres, avec les intérêts liés en termes de transits, et prévention de maladies également
  • Pour celles et ceux qui font attention à leur poids, en suivant différents régimes par exemple, on en retrouve l’intérêt général du point de vue nutritionnel. L’avantage : moins de contraintes qu’un régime « strict » donc plus de plaisir, et une stabilité dans le résultat car le régime suivi n’est pas temporaire
  • La consommation moins fréquente de viande permet de s’orienter vers des produits de meilleure qualité. Vu le prix de la viande, cela peut aussi amener à faire des économies !

 

Pour en savoir plus

Si vous souhaitez en savoir davantage sur le flexitarisme, ainsi que ses origines, avoir des recettes, l’ouvrage http://www.amazon.fr/METHODE-FLEXITARIENNE-FRANCK-GIGON/dp/2754043888 devrait vous y aider.

Vous pouvez également vous rendre sur http://www.flexitarisme.com/ pour quelques articles sur le sujet.


Si vous êtes flexitarien, n’hésitez pas à donner un retour d’expérience pour dire ce que cela vous a apporté !

2 Commentaires

  1. Je me reconnais bien dans cette définition même si je me définis comme flexitarienne ++
    Je ne mange plus du tout de viande ni de poisson chez moi mais je m’adapte quand je suis à l’extérieur car c’est encore difficile de trouver des alternatives au restaurant. Et ça devient vite contraignant également pour les repas de famille, fêtes de fin d’année… Je suis bien contente que ce mouvement prenne de l’ampleur car en plus de préserver notre planète et notre santé, cela permettra d’améliorer la condition de vie animale en consommant mieux car avec cette industrie de production ultra intensive (toujours plus vite, toujours plus rentable), ça n’est souvent pas beau à voir !

    • J’imagine bien que sortie de chez toi, ça doit pas être simple. Autant sur le sujet je suis open, autant certains doivent te prendre pour une folle (encore que, dans l’absolu, ont-ils vraiment tort « au global » ? :D). Mais avec l’augmentation des soucis de production de nourriture (qui me semble plus attirer l’attention que la cause animale), je pense que ce mouvement va certainement continuer de grandir en effet !

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