Lorsque tes enfants sont en pleine forme (soit tout le temps à part quand ils sont malades, si c’est comme ici), il est parfois difficile de…comment dire…supporter leur énergie ? 🙂

Il est également des moments où le calme serait de bon aloi. Comme par exemple, lorsqu’ils sautent énergiquement sur ton lit en étant à fond les ballons, mais qu’il est un peu l’heure d’aller se coucher. Certes, dans ces moments-là, tu t’inquiètes de ce que va donner le coucher. Et tu as bien raison.

Aussi, voici quelques méthodes que j’utilise ici lorsqu’il s’agit de tenter un retour au calme (pour eux, comme pour nous…) !

Bouquiner

Ce qui peut bien marcher ici, c’est la lecture. L’avantage des livres c’est que cela peut permettre de canaliser leur attention, et leur faire passer l’envie de fouttre le bordel trop s’exciter. Pour maximiser l’efficacité de cette technique, leur proposer un de leurs livres préférés, en espérant qu’ils veuillent bien lire.

Leur proposer un encas

Si toi aussi tes enfants se résument à des tornades qui mangent tout et n’importe quoi (sauf à table hein, on est bien d’accords, ce serait beaucoup trop facile évidemment !), pourquoi ne pas avancer l’heure du goûter ? Ou faire un deuxième goûter, au besoin.

Faire du coloriage

Comme la lecture, tâche de leur sortir un coloriage de personnage/dessin animé qu’ils adorent, pour te faciliter la réception d’un « oui » salvateur à la question de savoir s’ils veulent colorier. Note : si ton enfant est encore dans la phase de « craquage complet » quand il dépasse d’un millimètre la forme à colorier, eh bien…Choisis une autre activité. Pas de bol.

Imposer un temps calme, point barre

Ce qui arrive ici, c’est que si les autres techniques ne fonctionnent pas/ne les intéressent pas/ou pour gagner du temps (genre quand tu es fatigué, tu sais, comme au quotidien ces 5 dernières années…), je peux leur dire de simplement s’asseoir sur le canapé 5 minutes. Généralement, je leur laisse la télé pendant ce temps-là, histoire qu’ils se concentrent sur quelque chose. Car, je dois l’avouer, les mettre sur le canapé sans occupation, c’est transformer le canapé en ring de catch. Systématiquement. Et re-systématiquement, c’est en avoir un qui va pleurer à cause d’un coup de pied/poing/tête dans les 2 minutes, ce qui ne calme pas grand-monde…

Se lancer dans un jeu

De préférence, tranquille le jeu. A noter que le choix du jeu est important : mieux vaut un jeu pas trop long, où le tour de chacun n’est pas trop long voire où il y ait des interactions même lorsque ce n’est pas notre tour. Si l’enfant est à fond les ballons, il n’aura peut-être pas la patience de découvrir le Colonel Moutarde, dans la crèche, avec le biberon anti-colique. Si ça ne fonctionne pas, sors le Twister, tant pis.

Œil pour œil…

L’autre technique peut aussi être d’aller en sens inverse : ils sont excités ? Qu’à cela ne tienne, allons-y pour les fatiguer ! Tu as par exemple la solution de leur faire faire un peu d’exercice, je prépare d’ailleurs un article en ce sens 😉

Si cela est possible, tu peux les sortir et faire toutes sortes de jeux en extérieur. L’avantage évident étant de les occuper de sorte à les crever un peu. L’inconvénient c’est que tu peux en arriver à la situation habituelle du « vivement qu’ils dorment, je suis crevé(e) ».

Et si malgré tout cela, ton enfant est réfractaire à toute proposition, tente un câlin. Enfin, pas avec lui, il s’en fouttra royal à ce moment-là, mais essaye de te trouver quelqu’un pour te faire un câlin à toi, histoire que ça t’aide à accepter la situation, le temps qu’ils se calment tout seuls…

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Et n’oublie pas d’aller voir les autres participants au thème de la semaine (ou autre thème choisi) :

Parent Ultime : La vérité sur les fantasmes égoïstes des parents qui perturbent les enfants

Ma vie de maman louve : L’aider à se calmer

WonderMômes : Zentangle, pour garder ou retrouver son calme

Papa Blogueur : Retour au calme ou calme avant la tempête ?

Apprendre avec bonheur : Liberté pédagogique et retour au calme

10 Commentaires

  1. Haha, c’est ça qu’il me manque! Quelqu’un pour me faire un câlin quand ils ne s’arrêtent plus… Mais bon, je me rabats sur eux, et ça passe plutôt bien 😉
    Par contre, chez moi, l’en-cas ne fonctionne pas, ils engloutissent à la vitesse de l’éclair et retournent sauter sur le lit! (Par contre, avec mes élèves, les carambars marchent vachement bien : c’est long à mâcher, du coup ils mettent du temps à les manger, et j’ai un calme olympien… Tiens, je vais leur en donner demain!)

    • « Je me rabats sur eux », genre en désespoir de cause 😀 L’en-cas ici ça va car niveau nourriture, ils sont mi-tortues mi-paresseux, ça prend des plombes pour manger quoi que ce soit…
      Pour le carambar j’avoue que l’idée est plutôt pas bête vu la galère que c’est à manger !

  2. ON peut créer un groupe de parents qui ont besoin de câlins pour se réconforter de la misère que nous font nos enfants. La solidarité parentale quoi! caliiiiinnnnnn!

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