Le dessin animé commence rapidement par une scène de cookie volant mettant en avant la fluidité de l’animation dans une scène de défilement de vol très rapide. Suivie d’une scène d’attaque de félin où les plus petits devront faire face à ce qu’est la mort.

Va ensuite naitre Ricky, notre petit moineau héros du dessin animé, qui sera pris en charge par…une cigogne 😉 Mais Ricky serait-il capable de survivre à la migration de l’espèce qui l’a receuilli ? Car, oui, Ricky étant cigogne d’adoption, il se prend littéralement pour une cigogne, et voudrait participer à ce long voyage vers l’Afrique. C’est la chouette Olga qui va l’emmener dans cette sorte de voyage initiatique où Ricky va découvrir la vie. Elle va le prendre sous son aile quoi…#HumourPourriBonjour

Cela va marquer un tournant je trouve dans la façon d’appréhender les aventures et dans le ton du dessin animé. Cela est alors plus « gai », plus vivace, plus fou-fou en fait. Déjà on va avoir une chouette Olga (sans jeu de mot cette fois :D) assez délurée, un vrai estomac sur patte, qui rythme le dessin animé. On va aussi avoir un second personnage amusant, une perruche dénommée Kiki, fan de chant et de disco. Cela casse un peu avec l’habitude d’avoir un seul personnage un peu clownesque, ce qui recentre à mon sens l’aspect sérieux/fil rouge sur Ricky.

Je pense que les thèmes développés dans ce long métrage, tels que la mort, la mixité ou encore l’abandon tendent à amener le dessin animé vers un public plus âgé que ne le laisse penser le character design. Car à voir le petit Ricky, cela (me) fait plus penser à un dessin animé orienté jeunes enfants, alors que sur le fond non. Cette idée se retrouve renforcée par certaines scènes un peu « fortes ». Comme par exemple au tout début du dessin animé l’attaque du félin sur les parents de Ricky, ou un peu plus tard la scène avec une attaque de chauve-souris, où les-dites chauve-souris arborent un visage assez agressif.

Et pour l’anecdote, le réalisateur Reza memari a eu l’idée du scénario en voyant un groupe de moineau, puis un vol de canards dans le ciel, en se demandant pourquoi les moineaux ne migraient pas en hiver. Rigolo 🙂

Au final, le dessin animé se laisse regarder, à noter d’ailleurs qu’il n’est pas très long (environ 1h15) ce qui le rend à ce niveau plus facilement accessible aux petites têtes blondes. L’animation en elle-même est agréable, mais je pense que le dessin animé est beaucoup plus orienté enfants qu’adultes, ce qui n’est pas toujours le cas aujourd’hui.

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