Comment protéger ses enfants sur Internet ?

Avec l’avènement d’Internet et des écrans mis à disposition des enfants de plus en plus jeunes, leur protection est un point devenu critique. Moi-même, avec mes twins de maintenant 10 ans, je me pose la question du temps qu’il reste avant qu’ils ne tombent sur des images ou des vidéos qui ne leur sont pas destinées. Que ce soit en faisant des recherches sur le Net pour l’école, en regardant des vidéos sur Youtube, ou via leurs camarades d’école.

Aussi, si l’on ne peut agir sur les actions des autres enfants et de facteurs extérieurs dont nous ne sommes pas maîtres, nous pouvons toutefois tenter de protéger nos enfants du mieux que l’on peut.

Aussi voici quelques conseils afin de t’aider à savoir comment protéger tes enfants sur Internet 😉

La base comme pour tout sujet : l’éducation comme prévention

La protection des enfants passe en premier lieu par l’éducation, le dialogue. Il est important que tu leur parles des risques, en adaptant ton discours à l’âge de ton enfant. Il est évidemment essentiel de lui rappeler, et qu’il comprenne bien, les bases de la sécurité. A savoir, ne jamais donner aucune information personnelle, qu’il s’agisse de son nom, son adresse ou encore le nom de son école. Il doit également ne pas parler à des inconnu(e)s, même si cela reste différent dans le cas des jeux online. Situation dans laquelle tu devras être présent, même si de base il est plus que conseillé de l’être toujours lorsque mini-toi est en lien avec le monde extérieur via le Net de toutes façons !

Il est important également de porter le discours sur le sujet des images choquantes, là encore avec des propos à adapter selon la situation. Toutefois entre les publicités (j’y reviens juste après), les bandes annonces, les contenus parfois borderline (sur Youtube ou TikTok notamment), il est important d’opter pour la prévention.

Limiter les publicités et autres contenus non sollicités : opter pour une solution comme Shelblock

Dans l’idée, il n’est pas rare que certaines publicités, pop-ups ou encore bande-annonce (sur Youtube par exemple), ne soient pas du tout adaptées au public qui les regarde. Aussi, outre être derrière ton enfant pour réagir le cas échéant, le mieux est d’opter pour une solution de protection qui va jouer ce rôle en amont.

Tu as par exemple le logiciel Shelblock, qui te permet dans sa version gratuite de bloquer les publicités au niveau des applications, mais également dans le navigateur. Cela évite de faire double emploi avec des extensions de navigateur de type Adblock notamment, dont c’est le principe, mais qui n’offre pas d’autre fonctionnalité pour le coup. L’installation se faisant automatiquement et ne prenant que quelques secondes, on ne peut donc pas faire plus simple.

Tu peux par ailleurs opter pour la version Premium, qui offre des possibilités complémentaires. Avec notamment le blocage des pubs sur Deezer/Spotify si tes enfants sont fans de musique, et qui offre également un contrôle parental. Celui-ci agit comme un « filtre » en ne donnant l’accès qu’à certains sites, que tu peux gérer manuellement (idem pour les applis du reste).

Autre avantage : les résultats des recherches sont aussi limités, ce qui permet lorsque tes enfants ont des devoirs nécessitant de trouver des informations sur le Net, de ne pas avoir de propositions de sites inadaptés.

En bref, utiliser un logiciel de contrôle parental, qui offre aussi des options de sécurité plus générales, est un must-have pour protéger nos petits bonhommes 😉

Jouer la transparence et l’ouverture d’esprit

Cela rejoint le premier point. L’idée ici est d’éviter le mensonge, et tenter d’être (assez) transparent. Si tu ne vas pas expliquer à ton mini-toi de 8 ans quel est le contenu des sites pornos, le but est de le dissuader d’y aller pour ne pas qu’il s’en rende compte lui-même. Aussi, je te conseille d’avoir un discours ouvert, et si tu n’entres pas dans les détails, d’au moins expliquer avec pédagogie à ton enfant le pourquoi ton refus de le laisser surfer seul. Et éventuellement rebondir sur des images qu’il a pu voir et dont il t’a parlé, et qui représentent une forme de dangers pour lui. Que ce soit une pub, une série ou un film, si ton enfant te fait part de contenus qui l’ont choqué, d’une manière ou d’une autre, cela peut être un point de départ pour en discuter. Tu peux aussi, lorsque tu auras droit au classique « les bisous c’est dégueu », ou « le sexe c’est sale », rebondir également dessus. Cela permet de dire aux loulous qu’il y a des sites où des gens se font des bisous par exemples, et que s’il n’aime pas ça, tu fais en sorte justement qu’il ne tombe pas dessus.

L’idée de fond est qu’il ne prenne pas les limites comme des interdictions, qu’il aurait sans doute un jour envie de braver, mais comme une protection pour lui.

De même, évite de l’empêcher d’accéder aux contenus d’Internet. Si, certes, des contenus ne sont pas du tout adaptés aux enfants, le Net regorge de contenus ludiques et/ou éducatifs. D’autre part, mais ce n’est qu’un avis personnel, les habituer à surfer, chercher des informations, recouper les sources éventuellement, découvrir des choses qui leur plaisent, tout cela est important. Car il ne faut pas oublier que demain plus qu’aujourd’hui, les adultes seront dans une ère numérique folle et qu’une personne qui ne sera pas à l’aise avec le Web sera sans doute mal armée pour affronter le monde du travail…

Pour résumer, tu dois savoir installer un dialogue avec ton enfant. Savoir lui expliquer qu’il y a des dangers avec Internet, comme des sources d’apprentissage/ de plaisir (jeux, dessins animés, coloriages …).

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