Lorsque les enfants ont commencé à me dire « papa, c’est quelle heure ? », il m’a semblé que c’était le moment de leur parler…de l’heure (si, si, truc de ouf non ?).
Pour cela, j’ai cherché un modèle sur Internet, que j’ai adapté, pour imprimer une horloge avec les heures et les minutes, et utiliser une attache parisienne pour y ajouter des aiguilles. De fait, une fois cela créé, les enfants étaient moins intéressés. Sales gosses. Je rigole, bien sur (…bien sur, enfin !).
Donc, je suis parti sur d’autres méthodes. Et pas toujours volontairement.
Par exemple, pour le meilleur comme pour le pire, je peux utiliser un minuteur. Ainsi, lorsqu’un des jumeaux est au coin, il l’est parfois pour un temps déterminé, et il le sait. De même, lorsqu’ils sont sur la tablette tactile ou pour un jeu déterminé, je peux l’utiliser. L’avantage de cette méthode, hormis le fait que cela permet de ne pas avoir à surveiller le temps soi-même, c’est l’apprentissage du temps.
Car si en s’amusant le temps passe vite, lorsqu’on est puni il en va autrement. Et cela leur permet ainsi de voir comme le temps est relatif (merci Albert !).
Ce que j’essaye également de faire parfois, c’est leur indiquer l’heure sur le réveil du salon (au format digital), pour leur donner la limite. Comme par exemple lors d’un jeu ou de la lecture du soir, leur indiquer que lorsque l’heure affichée sera de tel et tel chiffre, alors la séance sera terminée. Bon, là où ça ne passe pas trop, c’est qu’ils lisent encore plus ou moins…de droite à gauche. Forcément, ça ne fonctionne pas. Cela permet aussi de travailler sur les côtés (à 5 ans juste passés ils ne savent pas encore toujours où sont droite et gauche), et leur faire mémoriser que pour lire (l’heure ou les mots) on va de gauche à droite.
Mais le temps, c’est aussi :
- les jours : les loulous commencent à bien se débrouiller pour savoir l’ordre des jours de la semaine, et lorsqu’on leur dit que X chose se passera X jour, ils comptent et trouvent (parfois) le jour dont il s’agit
- les saisons/périodes : à quelques jours des grandes vacances, ils comprennent qu’une grande période sans école va avoir lieu (tu m’étonnes qu’ils comprennent ça… :D), pendant la saison de l’été, jusqu’à la reprise de l’école. Certains phénomènes comme le froid mordant ou la neige aident également à se situer dans une période, qu’on peut resituer aussi au cours de l’année (calendaire, ou scolaire)
- les années : car maintenant pour certains événements annuels (anniversaires, carnaval, kermesse de l’école, …) ils demandent quand cela aura lieu à nouveau, et il faudra attendre longtemps…
Bon, je t’avoue que pour les années c’est loin d’être bien « cerné ». En effet, j’ai encore parfois droit à du « tu sais papa, quand j’avais 64 ans quand j’étais petit, … » : donc bon, on attendra que le temps passe pour que ce soit plus clair à ce niveau 😉
*************
Et retrouve les autres participants au thème de la semaine (« élever une fille ») :
-Maman louve : Est-ce plus difficile d’élever une fille ?
-Step by Step : Avoir trois filles
-Papa blogueur : La fifille à son papa
-Wondermomes : Telle mère, telle fille {épisode 2}
-Ezevel : Élever une fille
C’est long le temps pour eux (dans tous les sens du terme), ce qui est trop drôle c’est quand ils te demandent s’il y avait des chevaliers quand tu étais petit Crcrcrcr
Alors, je ne crois pas avoir eu la chance d’avoir une remarque de ce type. Non, moi c’était plus direct, de type
-« papa tu as quel âge ? »
-« 36 ans »
-« han ça fait beaucoup »
Et pan, dans mes dents.
PS : du coup, chevaliers ou pas quand tu étais petite ? 😀
Attends ça va venir ….. lol